L’article L. 121-1 du code de commerce français dispose « Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ». Le critère d’habitude a été retenu par la morale dont l’activité était de nature civile, en ces termes :« Attendu qu’une personne morale, même si elle est de statut civil, peut être tenue pour commerçante dans l’exercice d’une activité habituelle consistant en la pratique répétée d’actes de commerce » semble privilégier la conception objective en définissant le commerçant comme celui qui accomplit des actes de commerce.

Le droit commercial remonte au Code de Hammurabi vers 1730 avant Jésus Christ, dans l’Antiquité. Il prend de l’importance dans le droit romain qui est marqué par le corporatisme. Le Moyen Âge est marqué par les foires qui regroupaient les commerçants de plusieurs villes et qui ont favorisé l’émergence de règles et la création de juridictions spécialisées. L’Église après s’être opposée au commerce, va tenter de le concilier avec les prescriptions religieuses en autorisant par exemple le paiement pour le change.

En France, un tournant est pris avec la Révolution française qui permet une grande libéralisation. Ainsi, le décret d’Allarde, promulgué en mars 1791, proclame la liberté commerciale et industrielle, tandis que la loi Le Chapelier, promulguée en juin 1791, supprime le système des corporations.

Après la Première Guerre mondiale, l’État intervient de plus en plus pour remédier à ce qu’il considérait comme des excès du libéralisme, et le droit commercial devient très dirigé.

Plus récemment, les pays européens ont dû s’adapter au droit communautaire et notamment aux principes de libre circulation des biens et des services, et de libre établissement.

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